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J’ai eu la chance de pouvoir aller à InterGeo, la grande messe mondiale de la géomatique et de la topographie, cette année à Berlin, et je vous livre mes impressions à chaud.

Les drones, révolution ou feu de paille

J’ai été très étonné par le nombre de sociétés présentant des drones de toutes sortes, il y en avait de tous les types, en forme d’avions, à hélices, des petits, des gros…

Ces systèmes sont généralement associés à des caméras mais aussi au Lidar pour pouvoir créer des modèles 3D ou à des capteurs spécifiques.

Au vu des législations en place, quelles seront les utilisations de ces drones dans le domaine de la géomatique.  Il me semble qu’il y aura des utilisations proches du grand public et d’autres part des marchés de niches, très spécialisées. Les drones (sauf autorisation particulière) ne pouvant survoler ni les agglomérations ni les rassemblements de personnes.

L’engouement actuel risque de retomber pour faire place à quelques leaders. Comme très souvent, les défricheurs ne seront pas ceux qui en profiteront le plus.

 Les GPS et la Chine

Les entreprises d’extrême orient et principalement chinoises, totalement absentes il y a quelques années, arrivent en force, principalement dans le domaine des GPS et des systèmes de mesure. Même si elles utilisent encore des technologies élaborées en occident, elles proposent de plus en plus des produits totalement conçus par leurs propres services recherche & développement.

 La 3D et le Cloud

La 3D est aujourd’hui majeure, les machines sont maintenant suffisamment puissantes pour la manipuler de manière fluide et le stockage ne pose plus de problème. La modélisation du terrain fait gagner beaucoup de temps et permet les prises de décisions mieux adaptées.

Le « Cloud » et le mode SAAS (Software As A Service ou Logiciel en tant que service)  sont les grandes tendances actuelles. La distinction entre données, logiciel et matériel est acquise. Les systèmes sont maintenant collaboratifs et la location du service nécessaire va prendre le pas sur l’acquisition pure et simple, avec toutes les améliorations que cela comporte quant à la qualité des données, l’adéquation aux besoins et ses facilités d’ évolutions.

 Et la France…

La France, elle est bien absente. Bien que l’Allemagne soit très proche, il n’y avait pas beaucoup d’entreprises françaises pour présenter nos savoir-faire et nos technologies.